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Fin de journée d'automne sur Château-Chalon.

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dimanche 18 novembre 2012

Château-Chalon 39210. Vieilles pierres d'une cité de caractère.


Ruines du château du XIIIème siècle.
     Château-Chalon, une des deux communes jurassiennes faisant partie de l'Association des plus beaux villages de France, est un des lieux les plus connus du Jura. Site remarquable d'où l'on a une vue exceptionnelle, village chargé d'histoire et vignoble prestigieux, le label est bien mérité.
      Château-Chalon, à l'entrée de la reculée de Baume-les-Messieurs domine, du haut de son éperon rocheux, la vallée de la Seille située 200 m plus bas.
      Dès la protohistoire, particulièrement à l'ère des métaux, le site était occupé de façon continue.
      Des époques gauloise et gallo-romaine, nous avons peu de renseignements, peut-être une cité fortifiée mais sans certitude. Cependant les Romains appréciaient les vins de grande qualité de la région, l'empereur Probus, en l'an 280, ordonnant même que l'on plantât beaucoup plus de vignes sur les collines favorables de Séquanie, ancienne Franche-Comté.
     Vers 670, une abbaye de Bénédictines serait fondée par Patrice Norbert et son épouse Eusabia. Cependant un document du Roi Lothaire II, datant de 869 est la première mention de "l'abbatiola Carnonis-Castrum".
     L'église abbatiale devenant trop petite, une église "du peuple" est construite à partir de 1134, où art roman et art gothique se côtoient, et dont la principale originalité est son absence de transept. Son toit est en laves et elle est flanquée d'une petite tour qui lui donne un aspect de petite forteresse.

L'église Saint-Pierre et la maison
 de Charlotte-Anne-Sophie-Désirée de Stain, dernière abbesse.

L'église Saint-Pierre et la maison
 de Charlotte-Anne-Sophie-Désirée de Stain, dernière abbesse.

L'église Saint-Pierre et belles demeures vigneronnes.

L’Église Saint-Pierre avec devant, la place, autrefois ancien cimetière.

L'église Saint-Pierre de 1134, remaniée aux XVIème et XVIIIème siècles,
 construite sur le " Puits Saint-Pierre".

L’Église Saint-Pierre et l'Oratoire Saint-Vernier.

Vieilles pierres et l’Église Saint-Pierre.

Le clocher et la tour de l’Église Saint-Pierre.

La tour de l'église.

         En 1165, les sires d'Arlay, par charte de l'empereur Frédéric 1er de Hohenstaufen, dit Frédéric Barberousse, empereur romain germanique et entre autres, comte palatin de Bourgogne, deviennent les protecteurs de l'abbaye.
      Au XIIIème siècle, l'abbaye de bénédictines se sécularise et devient ainsi un chapitre de chanoinesses, celles-ci devant faire état de seize quartiers de noblesse (huit paternels et huit maternels) pour pouvoir prétendre entrer à l'abbaye. Les Comtes de Bourgogne construisent au XIIIème siècle des fortifications et un château, pour protéger l'abbaye. En 1595, les troupes du roi Henri IV (le bon Roi Henri IV de nos livres d'histoire!...), en guerre contre l'Espagne, pénètrent dans la ville qui est mise à feu et à sang et détruisent la forteresse dont il ne reste aujourd'hui que les vestiges du donjon, appelé à tort "Tour Charlemagne". Après l'arrivée de renforts espagnols, les troupes des Français devront se retirer et la paix reviendra.

Ruines du château du XIIIème siècle.

Ruines du château du XIIIème siècle.

Meurtrière et au-dessus, trous de boulin.

La "Tour Charlemagne" au début du XXème siècle.

    En 1790, les révolutionnaires détruisent l'abbaye, en 1792, les ruines sont confisquées comme bien national, les pierres vendues. Depuis la fondation, quarante chanoinesses se succédèrent au siège abbatial, la dernière étant Charlotte-Anne-Sophie-Désirée de Stain qui mourut en 1793.

     Voilà pour l'essentiel de l'histoire de Château-Chalon, dont l'implantation, le charme, le développement et son aura viticole sont intimement liés et conditionnés par l'enclos abbatial, bien présent malgré le peu de traces visibles en dehors de quelques constructions annexes qui perdurent.

    Et maintenant, flânons un peu au sein des ruelles de Château-Chalon, et rêvons un peu en contemplant ces vieilles pierres chargées d'histoire, de ce beau village jurassien.

   RUE SAINT JEAN

Maisons de la Rue Sain-Jean.

La fontaine, à coté de la mairie.

Jolie tour,
 au niveau du belvédère Saint-Jean.

Belles maisons rue Saint-Jean.

Rue Saint-Jean.

Belle entrée de cave.

 RUE DES PÉNITENTS NOIRS 

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RUE DE LA TOUR

Porte du XVIème siècle
 avec armoiries des familles de Rye et de Quingey.
 Actuellement Domaine Berthet-Bondet.

RUE DE L’ÉGLISE 

Maisons vigneronnes rue de l'église.

Maisons vigneronnes rue de l'église.

Belle porte de cave ancienne.



Muret d'un petit chemin transversal.

Maison vigneronne en face de l'église.

Portail d'entrée de l'ancienne abbaye du XVIème siècle,
et maison du confesseur, dite "maison du Froid-Pignon".

La bretèche: c’est un avant-corps plaqué en encorbellement,
 défendant par un flanquement vertical, le passage.

Vue laissant apparaître  l'ouverture de la bretèche.

Colombier abbatial.

RUE DE LA FORGE 

Reconstitution de porte à l'ancienne.

Imposte de cette même porte.

RUE DE LA ROCHE 

Chapelle Sainte Anne, au niveau du belvédère Petit Cour.



Évacuation d'eaux usées.


Un peu de rêverie sur ce joli banc de pierre ?

Maison ayant appartenu à Bernard Clavel,
 prix Goncourt 1968 pour les "Fruits de l'hiver".



Colombier abbatial en bord de falaise,
 vu depuis la rue de la Roche.

Toujours la rue de la Roche.





RUE DU PUITS SAINT PIERRE 

Pignon à redents ou redans, encore appelé "à pas de moineaux",
caractéristique de nombre de maisons vigneronnes jurassiennes.

Oratoire Saint Vernier (Saint Patron des vignerons de Château-Chalon).

Détail de l'oratoire et de son toit en lauze.

RUE DE LA FONTENETTE



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